L’Épervier brun et l’Épervier de Cooper

L’Épervier brun (Accipiter striatus) et l’Épervier de Cooper (Accipiter cooperii) se nourrissent généralement d’oiseaux présents aux mangeoires et sont fréquemment signalés par les participants au Projet FeederWatch. Même si elles sont communes, ces deux espèces posent d’importants problèmes d’identification pour bon nombre d’observateurs d’oiseaux débutants et intermédiaires (et même aguerris!). En effet, ces deux éperviers présentent de grandes différences de plumage et de taille. Ainsi, peut-être plus que pour d’autres espèces qui se ressemblent, aucun trait distinctif ne permet vraisemblablement de départager celles-ci. L’observateur attentif doit tenir compte d’une combinaison de caractères et tirer des conclusions en fonction de l’aspect général de l’oiseau. Aucun guide d’identification ne remplacera une longue expérience de terrain.

Si vous participez au Projet FeederWatch, que vous observez un de ces éperviers pendant un dénombrement et que vous ne pouvez pas l’identifier avec certitude, signalez l’oiseau en inscrivant « Accipiter sp. » (soit le nom du genre auquel appartiennent les deux espèces). Vous devez ajouter cette entrée à votre liste en appuyant sur le bouton « Ajouter une espèce ».

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Signes distinctifs

De gauche à droite : Éperviers bruns (photos : Jeff Anderson et Bill Diedrich) et Éperviers de Cooper (photos : Seth Reams et David F. Smith)

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Signes distinctifs	Épervier brun	Épervier de Cooper

TAILLE	De la taille d’un geai ou d’une colombe (28 cm de longueur en moyenne). La femelle est plus grosse que le mâle et peut être aussi grosse que l’Épervier de Cooper mâle.	De la taille d’une corneille (42 cm de longueur en moyenne). Le mâle est plus petit que la femelle et peut avoir la taille de la femelle de l’Épervier brun
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FORME DU BOUT DE LA QUEUE	Le bout de la queue est généralement carré et les coins sont proéminents. Les plumes externes de la queue sont habituellement les plus longues (ou presque). À noter que le bout de la queue semble arrondi quand l’oiseau plane.	Le bout de la queue est généralement arrondi. Les plumes du centre de la queue sont habituellement les plus longues. À noter que lorsque l’oiseau est perché, les plumes les plus courtes sont souvent repliées sous les plumes plus longues de sorte qu’elles sont visibles seulement si l’oiseau fait face à l’observateur.
Éperviers bruns, par Sam Wilson, Épervier de Cooper par Burney Huff ×
COULEUR DU BOUT DE LA QUEUE	Bout blanc mince.	Le bout de la queue est généralement blanc, mais le blanc peut pâlir avec le temps.
Éperviers bruns, par Jeff Anderson, Éperviers de Cooper, par Patricia Steele ×
GROSSEUR DE LA TÊTE	La tête semble petite par rapport au reste du corps	La tête semble grosse par rapport au reste du corps. Les plumes de la nuque sont souvent hérissées et font penser à une crête.
Éperviers bruns, par Burney Huff, Éperviers de Cooper, par Burney Huff ×
YEUX	Les yeux semblent presque à mi‑chemin entre l’avant et l’arrière de la tête	Les yeux semblent être proches de l’avant de la tête.
Éperviers bruns, par Pam Koch, Éperviers de Cooper, par Cynthia Madsen ×
FORME DU CORPS	La poitrine est large et les hanches étroites. Le centre de gravité est souvent élevé	Le corps est trapu et tubulaire, et le centre de gravité est plus bas que celui de l’Épervier brun.
Éperviers bruns, par Lori Gladulich, Éperviers de Cooper, par David F. Smith ×
TARSE	Le tarse (la patte) est effilé et peut paraître long par rapport à celui de l’Épervier de Cooper.	Le tarse est plus épais et semble plus court que celui de l’Épervier brun.
Éperviers bruns, par David F. Smith, Épervier de Cooper, par Frank & Sandra Horvath ×
Plumes de la tête et de la nuque chez l’adulte	Les plumes de la couronne et de la nuque sont foncées, ce qui donne l’aspect d’un « capuchon ». Ce trait caractérise seulement les individus en plumage adulte (pour en savoir plus, voyez la fenêtre CONSEILS D’IDENTIFICATION).	Les plumes de la couronne sont plus foncées que celles de la nuque, ce qui présente l’aspect d’une « calotte ». Ce trait caractérise seulement les individus en plumage adulte (pour en savoir plus, voyez la fenêtre CONSEILS D’IDENTIFICATION).
Éperviers bruns, par Frank & Sandra Horvath, Éperviers de Cooper, par Gary Mueller ×
MOTIFS DES RAIES DU PLUMAGE JUVÉNILE	Raies rougeâtres larges sur la poitrine et le ventre. Ce trait caractérise seulement les individus en plumage juvénile (pour en savoir plus, voyez la fenêtre CONSEILS D’IDENTIFICATION).	Raies fines sombres surtout sur le haut de la poitrine. Le bas de la poitrine est surtout blanc. Ce trait caractérise seulement les individus en plumage juvénile (pour en savoir plus, voyez la fenêtre CONSEILS D’IDENTIFICATION).
Éperviers bruns, par Pam Koch, Éperviers de Cooper, par Phil Yturbe ×
SILHOUETTE EN VOL	Lorsque l’oiseau plane, les ailes courtes au bout arrondi sont placées vers l’avant à partir des poignets, de sorte que la petite tête déborde à peine de l’avant des ailes.	Lorsque l’oiseau plane, la grosse tête angulaire dépasse de beaucoup l’avant des ailes, de sorte que la silhouette a la forme d’une croix.
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CARACTÉRISTIQUES DU VOL	En général, plusieurs battements d’ailes rapides suivis de courts glissés. Les battements peuvent être erratiques et plus difficiles à compter que dans le cas de l’Épervier de Cooper	Souvent, les battements d’ailes sont plus lents que ceux de l’Épervier brun et sont eux aussi suivis de courts glissés. Les battements plus lents et réguliers sont plus faciles à compter quand l’oiseau survole l’observateur.
Examples Coming Soon ×